Partenariats non académiques (publics et privés)

Notre investissement dans des projets collaboratifs de recherche avec les partenaires non académiques (publics et privés) se positionne généralement dans la perspective d’un continuum scientifique et technologique entre les objectifs conceptuels et appliqués de nos programmes de recherche, d’une part, et les objectifs (parfois les verrous) technologiques des acteurs non académiques des filières concernées d’autre part. Ces partenariats interviennent souvent en soutien des filières aquacoles et perlicoles existantes ou de filières émergentes (e.g. plantes à métabolites d’intérêt). La majorité de ces projets ont ainsi été menées via des collaborations Etat-pays et/ou avec de nombreuses entreprises.

Nos partenariats avec des acteurs non académiques prennent de multiples formes, qu’on illustrera ici par quelques exemples :

– L’ancrage des activités de l’unité dans le monde socio-économique peut être illustré par les relations entre nos agents et des entreprises industrielles (PME ou TPE) privées locales ou nationales, dans le cas de projets communs, ou de bourses CIFRE. Si on se focalise ici sur les actions du thème 1 de l’UMR dans le domaine terrestre, ces projets s’orientent majoritairement sur la valorisation des produits naturels pour la consommation (projet FENUALG avec Pacific Biotech, projet de valorisation des plantes aromatiques, de la canne à sucre et le kava, respectivement avec le comptoir des plantes polynésiennes, l’entreprise Ava Tea et Jus de fruits de Moorea), la pharmacologie et la cosmétique (Partenariat avec le pôle de compétitivité Cosmetic Valley, la société française GreenTech ou la société MedEX). Dans le domaine marin les agents de cette équipe sont source de propositions de nouvelles approches en soutien aux filières aquacoles (perliculture, pisciculture), par exemple pour assurer la santé des élevages piscicoles (Tenacifight avec la coopérative des aquaculteurs de PF et la ferme aquacole de Tahiti Fish Aquaculture).

– Nos agents sont sollicités pour réaliser des formations ponctuelles au sein de structures non-académiques locales (Direction des Ressources Marines, Direction de la Santé, régiment du service militaire adapté de Polynésie française). D’autres formations à visée de développement et/ou de transfert de compétences en partenariat étroit avec des agences intergouvernementales telles que la COI de l’UNESCO, l’AIEA ou encore la FAO et l’OMS ont été réalisées dans le cadre de coopérations techniques par les agents du thème 2. A titre d’exemple, à la demande du bureau régional de la FAO, un programme de renforcement des capacités (capacity-building) Ciguapac-FAO 2021-2023 a été mis en place par les agents du thème 2 de l’UMR-EIO en s’appuyant sur des outils comme la plateforme ciguawatch.ilm.pf. Il s’adresse aux personnes-ressources dans les secteurs de la pêche, de l’environnement et de la santé de trois pays du Pacifique (Fidji, Samoa et Tonga) désireux d’implanter/renforcer les programmes de surveillance et de lutte contre la ciguatéra.

Ressources minérales profondes– A l’échelle de la PF, des agents d’EIO ont contribué à l’expertise collégiale transdisciplinaire coordonnée par l’IRD sur les ressources minérales profondes de PF en 2016. Réalisée à la demande du gouvernement de la PF, cette expertise pluridisciplinaire dresse un état des lieux sur les ressources minérales profondes au sein de la Zone Economique Exclusive (ZEE) de PF dans le but d’évaluer la faisabilité d’exploitation de ces ressources dans un contexte de développement durable (Le Meur et al. 2016)[1].

[1] Le Meur P-Y, Cochonat P., David C., Geronimi V., Samadi S. (coord) 2016. Les ressources minérales profondes en Polynésie française. Marseille IRD éditions, coll. Expertise collégiale. 288 p

 

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