Historique de l’UMR-241

Création de l’UMR et premier plan quinquennal (2012-2016)

Sur bien des aspects, la situation unique de la Polynésie française (PF) confère à ce pays un rôle de territoire « éclaireur » sur plusieurs défis en lien avec les grandes transitions contemporaines (transitions écologique, énergétique, numérique). C’est dans ce contexte que l’UMR 241 a démarré ses activités en 2012. Sa création répondait à une volonté de renforcer la structuration et la fédération de plusieurs forces de recherche présentes en PF sur des questions relatives au fonctionnement des Écosystèmes Insulaires Océaniens (EIO). L’UMR-EIO fédère ainsi des personnels issus de 4 organismes de recherche : l’Université de Polynésie française (UPF), l’Institut Français de Recherche pour l’exploitation de la Mer (Ifremer), l’Institut Louis Malardé (ILM) et l’Institut de Recherche pour le développement (IRD).

UPF
IRD
ILM
ifremer

A sa création, l’UMR EIO présentait plusieurs originalités :

  • Première UMR, toutes disciplines confondues, pour deux de nos institutions de recherche entièrement localisées en Polynésie française (UPF et ILM).
  • Première structure de recherche en Polynésie française à réunir un si grand nombre de partenaires institutionnels (4), et avec autant de statuts différents (EPSCP, EPIC, EPST, EPIC territorial).
  • Première structure de recherche en PF à associer simultanément des organismes scientifiques dépendant de l’état français (IRD, Ifremer, UPF) et du Pays (ILM).
  • Première UMR française dont les effectifs étaient exclusivement basés en dehors de la métropole.

Initialement, l’UMR était organisée autour de 3 équipes : « Approches systémiques des ressources exploitées » (SYREX), « Enjeux sanitaires dans les environnements insulaires » (ESSENTIA), « Étude intégrée des métabolites secondaires » (EIMS) et d’un thème transversal « Biodiversité : caractérisation, valorisation, conservation » (Biodiversité). En date du 1er janvier 2014, prenant appui sur de nouveaux recrutements et affectations, l’équipe « Structuration des communautés : réponse aux forçages et biodiversité » (FORDIV) a été créée sur la base des actions menées précédemment dans le cadre du thème transversal « Biodiversité » et de l’axe 3 de l’équipe SYREX.  La création de FORDIV a permis de (1) renforcer la visibilité de l’UMR sur l’étude de la réponse des communautés aux forçages naturels et anthropiques au sein des écosystèmes insulaires, (2) recentrer le champ thématique de SYREX, (3) rééquilibrer la ventilation des effectifs entre les équipes de l’UMR, et (4) satisfaire une demande exprimée par les tutelles lors de l’examen du projet initial (i.e. transformation du thème transversal « Biodiversité » en une équipe à part entière). Par ailleurs, cette restructuration s’est accompagnée de la création d’un nouveau thème transversal (Geox), focalisé sur l’étude des territoires et des géosystèmes. Bénéficiant de l’intégration de 3 enseignants chercheurs géographe de l’UPF, ce thème a été mis en place afin de stimuler la transversalité entre les équipes sur des démarches pluridisciplinaires en lien avec la gestion des EIO.

Co-construction du plan septennal actuel (2017-2023)

En 2015-2016, la construction du plan 2017-2023 a été mise en œuvre avec l’ensemble du personnel sur une période d’interactions de 10 mois. Cette période de co-construction a conduit à baser notre nouvelle structuration autour sur 3 thèmes complémentaires explicitement focalisés sur plusieurs priorités des autorités locales et de la communauté internationale en termes de gestion des ressources et des écosystèmes (cf. onglet Thèmes).